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Libération

Intrigues au palais RFO

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Des quatre aspirants à la direction du réseau d'outre-mer, il n'en reste que deux.
publié le 17 novembre 2001 à 1h39

Pourquoi tous ces remous autour du nouveau mandat à la présidence de RFO? Depuis le 5 novembre, date à laquelle les quatre candidatures au poste de président ont été reçues par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), un curieux ballet s'est joué. Bilan: l'élimination de deux candidats avant même leur audition, des débats houleux au sein de l'instance de régulation et une inquiétude dans les stations du Réseau France outre-mer. La présidence de Radio France, elle aussi en fin de mandat, ne donne pas lieu à une telle agitation. Là, la succession de Jean-Marie Cavada, seul candidat, ne semble pas provoquer de grosse émotion, à l'intérieur comme à l'extérieur de la Maison de la radio.

Peu attractif. Face à André-Michel Besse, ancien du cabinet de Georgina Dufoix et prêt à poursuivre son travail à RFO après un premier mandat de trois ans, rien moins que trois candidats s'étaient déclarés. François Bonnemain, directeur des ressources humaines à France Télévision et membre du cabinet de Jacques Chirac entre 1986 et 1988; Michel Meyer, directeur d'antenne de France Bleu, proche de Jean-Marie Cavada et ancien chargé de mission d'Alain Juppé; et enfin, Olivier Roncin, secrétaire général de France 3, qui fut membre du cabinet de Louis Le Pensec. Deux candidats de droite (Bonnemain et Meyer) et deux candidats de gauche (Besse et Roncin) sont dans les starting-blocks. A quelques encablures de l'élection présidentielle, cet aspect du profil des candidats est moins anodin que jamais.

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