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Libération

Holding public.

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publié le 9 janvier 2002 à 21h37

Alors, comme ça, on change tout, et on ne prévient personne? La couleur des logos, les logos eux-mêmes, «l'habillage» comme ils disent chez les professionnels de la télé, qui s'y entendent question effeuillage et exhibition, et même le nom d'une des chaînes... Et ceci, sans coup férir, sans coup de semonce, sans rien dire, un beau matin du 7 janvier 2002! Heureusement, David Pujadas est arrivé à 20 heures pour nous narrer ce chamboulement par le menu. «Une fois n'est pas coutume, a-t-il dit, nous allons parler de nous. De nous et du nouveau visage de France Télévision.» «Une fois n'est pas coutume», vraiment? Mais elle fait quoi d'autre, la télé, sinon de parler d'elle sans cesse? C'est son péché mignon, ça. Parodies, renvois d'ascenseur, d'invités, allusions inter-émissions, batailles d'Audimat, la télé déborde d'amour d'elle-même, et après tout, c'est très bien ainsi. Ce spectacle dans le spectacle est sans doute ce qu'elle sait faire de mieux et de plus divertissant. Même quand la télé informe, c'est d'abord sur elle qu'elle renseigne. Sur ses nouveaux moyens techniques. Si oui ou non, elle a des envoyés spéciaux. Si Pujadas est meilleur que PPDA (Oui? Non? Allez... Vas-y Pupu!), etc.

Bon. Revenons à nos polygones et à l'info du jour: France Télévision est devenue francetélévisions (sans espace ni majuscule mais avec un s ­ S comme va-y-avoir du Sport? S comme Super? Comme Sacrilège? S comme Saperlipopette, ça fait deux fois en Six moiS que l'enrobage des JT de la 2 et de