Les soldes. La course aux courses. «La frénésie», comme dit David Pujadas, qui s'y connaît en speederies. Mercredi, pour le top départ, les JT en étaient plein de ces agités. A Wattignies, dans le Nord, des garçons rampent sous un rideau de fer, comme au peep-show quand il s'agit de remettre fissa des pièces. Ouverture du magasin. On fonce. Ça se bouscule, ça crie, ça se passe de commentaires et ça tombe bien, fait rare au 20 h, pas de voix off ici. Juste des images et des affolés qui livrent leurs petites combines. Les vendeurs qui hurlent: «Au fond! au fond!» Deux jeunes garçons, une télé dans les mains aux dimensions si généreuses que celle-ci n'entre pas dans leur caddie, qui gloussent: «Putain, je me suis tué le genou.» et cet autre, au bord de l'extase: «La technique, c'est bourrer un peu. Prendre tout ce qu'on veut. et puis serrer (le carton) comme ça... comme une meuf...» A Rennes, à Nice, à Troyes, à Tomblaine (en Meurthe-et-Moselle Tomblaine? Comme Tombe le bas de laine?), mêmes folies, mêmes sprints. L'hystérie généralisée. Une vendeuse appelle ça du «tourisme commercial». Usant, tout ce liquide qui passe de main en main. Exténuant, ce Au Bon Beurre (noir) national. Même pas le temps de convertir son regard sur toutes ces silhouettes féminines qui rient de plus belle. Pas plus que de savoir comment se prénomme cette inconnue, à qui on destinerait bien une annonce façon Libé, puisque, paraît-il, l'euro rendrait accorte l'homo files d'attentus: «Vous, sur France t
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