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Libération
Critique

Pécheux peu pêchu.

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«L'écho des coulisses». Paris Première, samedi, 20 h.
publié le 12 janvier 2002 à 21h39

Nicole Croisille fait des vocalises dans les embouteillages, se paie une manucure et balance sur les candidates de Star Academy («J'ai appris leurs prénoms quand je suis arrivée sur le plateau... Il leur reste tout à faire, on n'apprend pas le métier en trois mois.») Arturo Brachetti fête une joyeuse année à sa maman. Marianne James fait ses adieux à son personnage de cantatrice allemande Ulrika, de l'Ultima Recital, et nous fait part de sa maxime: «Pas de couilles, pas d'embrouilles» (en anglais: «No balls, no trouble.»)

Rien de saisissant dans le menu du nouveau magazine de Paris Première, débité par François Pécheux, sans doute en régie, un casque sur les oreilles. Tout juste débarqué sur la chaîne câblée, Pécheux n'avait qu'un petit pas à faire pour relier les reportages de son émission C'est ouvert le samedi sur Canal + (sur le mode «on est entre nous, caméra au poing») au style Paris dernière de son nouvel employeur (sur le mode «on est entre nous, caméra au poing»). De l'émission de Frédéric Taddéi, il a enlevé le trash des nuits parisiennes, mais gardé la bande-son de classiques revisités comme cette version remixée du Sex Bomb de Tom Jones.

A vouloir montrer leur proximité avec leur sujet, les reporters (dont Jean-Thomas Ceccaldi, auteur de l'excellent l'Ecole mobile, des lascars dans la brousse) n'ont pas assez de 26 minutes pour ces trois portraits croisés et tirent finalement peu d'émotion de leurs rencontres. A suivre pourtant dans les prochains numéros des report