Où étaient donc passés les auditeurs en ces deux derniers mois de l'an 2001? Dans quasiment toutes les stations, hier, les directeurs de programme se grattaient le crâne devant les derniers sondages Médiamétrie, portant sur la période novembre-décembre 2001. «En cumulant toutes les baisses d'audience, calcule Jérôme Bellay, directeur d'Europe 1, il y a près de 7 points de moins. Ce qui fait plus de 3 millions d'auditeurs dans la nature...»
Effectivement, ils ne sont visiblement pas tous allés sur Chérie FM, l'une des rares radios à voir son audience augmenter par rapport aux derniers sondages (de 5,2 points d'audience cumulée à 5,7). Toutes les antennes sont égales devant la bouderie des auditeurs. Ou presque. Une baisse générale qui suscite perplexité et réflexion dans les chaînes comme dans les instituts de sondage.
Effet vacances. «Bien sûr, c'est une période entre deux vacances, peu favorable à l'écoute de la radio, explique-t-on à Médiamétrie. Les Français ont sans doute aussi moins recherché l'information après la grosse actualité de septembre-octobre. Mais si l'on compare avec la même période de l'an dernier, où sévissait le feuilleton des élections américaines, la baisse est tout de même révélatrice.» De quoi? Là est la question. Toutes les généralistes sont touchées par ce désamour. Elles perdent toutes fortement par rapport à la période septembre-octobre 2001, mais aussi par rapport à la période novembre-décembre 2000, plus significative. RTL enraye sa chute et se st