Antoine Schuller offre le profil du type bien dans sa peau. L'allure du jeune homme au goût du jour, visage agréable, lunettes ovales, les cheveux en bataille mais pas trop. Un garçon de 26 ans au pull à col roulé, une étiquette brodée dessus mais discrète comme il faut. Un petit côté Inrockuptibles, étudiant en Sorbonne. Propret, sympa, pas gênant, finaud, malin, sourire en coin. Pour iTélévision, c'est l'épreuve du feu. Le grand scoop, complément audiovisuel aux révélations du Parisien du jour. Toute la chaîne semble sur le pied de guerre, et comme on la comprend. C'est d'ailleurs ce qu'il y a de bien chez iTélévision, son côté télé-enthousiasme, presque télé-école. Ici, pas de mécanique huilée à la LCI, pas de journalistes body-bouygués, les femmes y sont plus naturelles que là, et les garçons plus rieurs. Lundi après-midi, donc, Antoine Schuller, fils de Didier. Qui balance. «Les conditions idylliques» de la vie de son père à Saint-Domingue, «grande maison, golf, farniente». Les nombreuses «connexions» paternelles, «les ressources cachées qu'il ne veut pas dire, même à sa famille». Et puis, toutes ces «choses graves, très très graves», ces disquettes qu'Antoine posséderait: «Comment vous dire? Ce sont des documents qui englobent une grande grande grande partie des affaires politico-financières des quinze dernières années.» Comme toujours en pareils délices, on regarde et on s'interroge. La dernière fois, c'était avec Jean-Claude Méry, l'homme aux deux montres et aux mill
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