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Libération

Farrugia, Nul et avenu.

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Du comique de «NPA» au directeur de chaîne, trajectoire.
publié le 4 février 2002 à 21h57
(mis à jour le 4 février 2002 à 21h57)

Farrugia, c'est avant tout un rire. Entre l'orque mélancolique et l'otarie en chaleur. Un rire qu'on entend sur Canal + depuis les débuts de la chaîne en 1984 où Dominique Farrugia (premier prix de conservatoire en flûte traversière et par la suite batteur de rock) est assistant de production. C'est sur la chaîne cryptée qu'il rencontre d'abord Alain Chabat, alors présentateur de la météo, puis Chantal Lauby et Bruno Carette, comiques à FR3 Marseille (si, si...) et remarqués par Alain de Greef.

Fausses pubs, météo... En 1986, ils commettent leur premier délit, Objectif nul, un genre de Star Trek débridé avec Carette en Zeitoun, le cuistot pied-noir et ses fameuses «moukraines à la glaviouse», mais sans Farrugia qui, à l'écriture, n'apparaît pas à l'antenne. L'année suivante avec la naissance de Nulle Part ailleurs, Farrugia met un visage sur son rire. C'est l'époque des fausses pubs (Farrugia en animateur crétin vantant les mérites de la carte Jeune Con : «Quand t'es con, c'est pour la vie») et du faux JT (JTN pour Journal télévisé nul) où «Farruge» présente des «météos vraiment très particulières». Particulières ? Les zones dépressionnaires qu'il dessine sur la carte de France ressemblent à des bites, et pour l'éphéméride qui conclut la météo, c'est toujours la Saint-Hercule, «celui qui rit quand on l'en... Merci Dominique».

Suivront des émissions spéciales : TVN 595 où l'équipe reconstitue une journée de télé ordinaire et la Nuit la plus Nuls qui mélange parodie de péplum (T