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Libération

Si la télé se prend une droite

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Ce que RPR, UDF et DL aimeraient faire du petit écran.
publié le 7 février 2002 à 22h02

Ouverture du capital, voire privatisation de France 2, et suppression de la redevance: ce sont les deux réformes marquantes prévues dans les programmes des trois grands partis de la droite (RPR, UDF, DL) en matière de télévision. Visite des ateliers de l'audiovisuel de l'opposition parlementaire, à travers six dossiers.

Privatisation de France 2. Le dossier préféré du sérail politique quand il se pique de parler de télé. Olivier de Chazeaux, en charge du dossier audiovisuel au RPR, propose un plan en deux étapes: d'abord revenir sur la réduction de la publicité décidée en son temps par Catherine Trautmann (de douze à huit minutes par heure). «C'est un fiasco, affirme-t-il. Il n'y a aucun changement d'identité du service public et il y a une perte de recettes.» Puis il lâche le morceau: «Il ne me semble pas inintéressant d'ouvrir le capital de France Télévisions sur le même schéma que France Télécom, mais la réflexion reste à mener.» Une ouverture partielle, mais point de privatisation, affirme-t-il: «Le RPR ne la proposera pas.» Du côté de Démocratie libérale, Thierry Jean-Pierre, porte-parole d'Alain Madelin, ne fait pas dans la dentelle: «France 2 est devenue une chaîne commerciale, une TF1 au petit pied, sans budget, donc nous privatisons.» Jean-Pierre prévoit une «privatisation par augmentation de capital avec redistribution des actions» aux assujettis à la redevance. Pour Frédérique Dumas, secrétaire nationale de l'UDF en charge du dossier de l'audiovisuel, la privatisat