Des audiences en bonne forme, une chaîne que personne ne remet en cause, contrairement à France 2. Et pourtant, Rémy Pflimlin, directeur général de France 3, a du pain sur la planche. Il doit débarrasser la chaîne de son image un peu ringarde et surtout mettre en oeuvre son projet de télévision numérique terrestre (1): huit régions françaises découpées en autant de «TNR» (télévisions numériques régionales), véritables France 3 miniatures, dotées de budgets propres et de programmes spécifiques.
Quand les chaînes de la télévision numérique régionale vont-elles démarrer?
Nous sommes prêts à lancer deux TNR dès la fin de cette année. Dans l'Ouest, où nous menons des expérimentations depuis quelques années, et à Paris. Les autres TNR (2) verront le jour plus tard, entre 2003 et 2004.
Que va-t-on voir sur ces nouvelles chaînes? Imaginons, par exemple la journée télé type d'un Rennais devant la TNR de l'Ouest...
La journée type de ce téléspectateur ne sera pas déterminée ici à Paris. Les grilles de programmes seront liées aux spécificités régionales. Il y aura trois ingrédients importants. De l'information avec un journal régional programmé plusieurs fois à des horaires décalés pour rencontrer des publics différents. Des magazines et documentaires multidiffusés dans toutes les régions. Des forums qui donneront la parole aux concitoyens sur des sujets d'actualité avec une vraie réactivité. Et aussi, des événements culturels et sportifs locaux ou régionaux. Nous diffuserons 17 heures sur