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Libération
Critique

Travis intime

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publié le 19 mars 2002 à 22h38

Il y avait des lustres qu'un groupe rock britannique n'avait réuni un tel consensus populaire en France. Désormais plus gros vendeur que Blur ou Oasis, Travis a gravé avec Sing le tube de l'automne-hiver 2001, aussi chantant que son nom l'indique. D'où cette session de Music Planet 2Nite consacrée aux ex-étudiants des beaux-arts de Glasgow (itinéraire classique pour maints groupes de rock British, à commencer par Pink Floyd...).

Au cours du set, Travis déclinera les temps forts de The Invisible Band, leur dernier album, ainsi que quelques golds, dont Why Does it always Rain on Me?, qui déclencha leur triomphe dès 1999. Aux côtés de la bande de Fran Healy, on retrouve Jason Faulkner. L'ex-guitariste de Jellyfish, en solo depuis déjà quelque temps, est quant à lui plus dans les starting-blocks que réellement lancé en termes de succès. Qu'à celà ne tienne: la réelle amitié qui lie Travis au chanteur leur a permis de l'imposer comme invité. Et Faulkner (bonne gueule à la Bon Jovi en moins chevelu) remettra d'ailleurs ça avec eux, le lendemain de l'enregistrement de l'émission, sur la scène du Grand Rex (7 février dernier). En studio comme à la scène, le quintette improvisé reprendra The Wichita Lineman du bluesman américain Glen Campbell, permettant au passage de découvrir la tête de leur producteur Nigel Godrich, la référence du moment (Radiohead), préposé aux maracas derrière les claviers de Faulkner.

En coulisses, on aperçoit Air avec lesquels Faulkner joue en tournée, et ça ri