La Ligue nationale de football (LNF) sifflerait bien la fin du match. Voilà des semaines que la question de faire payer des droits de retransmission du championnat de France l'oppose aux radios nationales. Le foot est un « spectacle », proclame la Ligue, et les radios doivent payer pour sa retransmission. Au nom du « Sport libre », Radio France, RTL, Europe 1, mais aussi les ministères des Sports et de la Culture lui renvoient la balle.
Moins élevé. Hier, Patrick Proisy, président du RC Strasbourg, qui a repris le dossier des mains du président de la LNF, Gérard Bourgoin, a tenté une action en affichant de nouvelles propositions dans une interview au Figaro. Posant en préalable que « la LNF a dû faire un pas en arrière » et qu'il souhaite « renouer le dialogue », il soumet trois solutions aux stations, sachant que « pour la LNF l'ensemble des recettes issues des radios doit atteindre le 1,5 million d'euros ».
Une somme dont il reconnaît qu'elle est bien moins élevée que dans le premier appel d'offres, qui prévoyait une exclusivité et qui avait scandalisé les radios du groupe « Sport libre ». Ces solutions leur paraîtront-elles plus acceptables ? Première option : la radio refuse de verser la moindre obole. Ses journalistes ont alors « gratuitement le droit de faire des interviews ou des commentaires avant le match, pendant la mi-temps et en fin de match », nous a précisé hier Patrick Proisy. Sympa : le journaliste est dans le stade mais il faut attendre la mi-temps pour annonc