Mars 1999. L'armée yougoslave déporte et massacre les Albanais du Kosovo. A mille lieues de là, dans une ville du nord de la France, Bojko Blavic entraîne un petit club de foot de National (troisième division). Pour ce Serbe expatrié, personnage bourru mais charismatique toute ressemblance avec l'entraîneur bosniaque de Lille, Vahid Halilhodzic, est purement fortuite , le dévouement au maillot des clubs qu'il entraîne s'est, depuis bien longtemps, substitué au sentiment patriotique. La montée de son équipe en D2, le «tocard» russe acheté à prix d'or par ses dirigeants dans le but de dégager de juteuses commissions, la ronde des agents et managers, sont des soucis qui le concernent davantage que les exactions du national-communisme de Milosevic.
Jusqu'au jour où il apprend, via les flashs de France-Info, le début des bombardements de l'Otan sur la ville de Novi Sad, où vivent sa première femme et sa fille. Plus que le milieu du foot, dépeint avec réalisme l'entraîneur de l'équipe de France espoirs Raymond Domenech a été conseiller technique du film, dans lequel il joue un agent de joueurs venu proposer un jeune footballeur angolais , c'est la prise de conscience d'un homme «rattrapé par l'Histoire» que montre la Surface de réparation.
Un téléfilm réalisé par Bernard Favre et coécrit, juste avant le début des frappes de l'OTAN, avec le metteur en scène Michel Deutsch, qui rappelle, selon l'auteur, qu'«on ne peut prétendre vivre son aventure individuelle à l'écart d'un mond