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Les radios associatives s'inquiètent

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Leur fonds de soutien sera pourtant maintenu.
publié le 25 mars 2002 à 22h42

Les radios associatives sont-elles menacées de mort en raison de la suppression du fonds de soutien qui alimente leurs caisses ? C'est sur cette question alarmiste qu'un article publié dans le Figaro le 21 mars introduisait le 9e congrès national des radios associatives (CNRA) qui s'est tenu à Paris ce week-end. «Ce n'est pas tout à fait ce que nous voulions dire, nuance aujourd'hui Hugues de Vesins, président du CNRA. Mais il est vrai qu'il y a un problème à résoudre rapidement concernant le fonds de soutien : il dépend d'un décret venant à expiration cette année.»

Alarme. Regroupant un peu moins de la moitié des 550 associatives existant en France (radios locales, communautaires, confessionnelles, etc.), le CNRA voulait «tirer la sonnette d'alarme», à deux mois des élections, sur cette question vitale pour ces radios. Directement interpellé, le ministère de la Culture et de la Communication a très vite rassuré le CNRA. «Il n'a jamais été question de ne pas adopter un nouveau décret pérennisant le fonds de soutien», écrit Catherine Tasca dans une lettre au congrès.

Les radios associatives, que l'on retrouve aussi au sein d'un autre organisme, la CNRL (Confédération nationale des radios libres), se différencient des radios commerciales par l'obligation qu'elles ont de tirer au moins 80 % de leurs ressources en dehors de la publicité. Par un système de compensation, ce sont les taxes parafiscales prélevées sur les recettes publicitaires des stations commerciales qui alimentent