Menu
Libération

Les sites sportifs dopés par la Coupe du monde

Article réservé aux abonnés
Les fans de foot, au travail pendant les matchs, se replient sur un réseau Internet déjà saturé.
publié le 4 juin 2002 à 23h49

Vendredi, 14 h 30 (heure de Paris). Les Bleus perdent et ça rame sur l'Internet, totalement embouteillé par les nombreux Français footomanes, avides d'images et en manque pour cause d'heures de bureau. Tout le monde n'a pas une télé sur son lieu de travail, et beaucoup se replient sur le réseau, espérant y trouver des images live. Peine perdue, sauf sur le portail Yahoo qui a passé un accord avec la Fédération internationale de football (Fifa) : quatre minutes de résumé vidéo, plusieurs heures après les matchs (histoire de ne pas faire d'ombre aux télés), pour la très «modique» somme de 22,5 euros...

«C'est mal parti.» Faute de direct, les sites spécialisés français fournissent de l'info en continu grâce aux envoyés spéciaux en Corée et au Japon. Ainsi que des statistiques, dossiers, interviews, réactualisations, et des échanges (chats et forums) avec les internautes. «Nous avons une base de données complète, raconte Damien Mercereau, de Sporever/football365. Des flashs radio, des émissions sur l'histoire de la Coupe du monde. Toutes les rencontres sont suivies en direct, décortiquées par nos rédacteurs, dont deux envoyés spéciaux en Asie pour suivre l'équipe de France.»

«C'est mal parti», titre, vingt minutes après la victoire du Sénégal, le site Sport24, tandis que Sports.com (filiale du groupe Sports.com Europe, qui a envoyé sept journalistes de ses sites européens en Corée et au Japon) affiche rien moins qu'«Un vrai cauchemar» tout de suite après la fin du match. Côté Spor