Au lancer de tomates, la série le Flic de Shanghai (Martial Law en version originale) se teinterait d'un ton sombre et vermillon. On déplorera d'ailleurs que le site Internet Rotten Tomatoes, littéralement «les tomates pourries», qui regroupe des articles issus de la presse nord-américaine sur les films sortis en salles, ne juge pas aussi les feuilletons et séries. Sur www.rottentomatoes.com, selon l'éloge ou le fiel, les films sont marqués d'un pourcentage fraîcheur ou pourriture. Pas vraiment frais (la chose a déjà été diffusée sur M6 en 1999), ce premier épisode du Flic de Shanghai apparaît comme une resucée maladroite des films de kung-fu vus par CBS. Après le bon, le pourri, voilà donc le flic chinois, le flic numéro un de Shanghai et des arts martiaux à mains nues. Dans le cadre d'un échange ami-ami entre les différentes polices, Sammo Law arrive à Los Angeles pour apporter aide, savoir et force. A son arrivée, le héros du Flic de Shanghai avait pour première mission de faire un peu de tourisme avec son coéquipier. Le tourisme consiste à passer sur le plateau du Juste Prix local où, sous l'étonnement général, notre Sammo rafle la mise et, top du top, le scooter des mers. Mais comment notre Chinois a-t-il fait pour connaître tous les prix, s'interrogent ses collègues ? Réponse: en Chine aussi, la télévision par satellite existe. Interprété par une star des films de kung-fu, Sammo Hung Kam Po (ou Sammo Hung) au physique plutôt sympathique (petit, baraqué, une mèche blanc
Critique
Chinoiseries policières
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par Donald JAMES
publié le 17 septembre 2002 à 1h01
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