La scène se passe à Hollywood, dans les bureaux de Warner Bros. Le téléphone sonne. Michael Crichton, romancier à succès, raconte le pitch d'un soap-opera, la vie des urgences d'un hôpital à Chicago, sans oublier le background familial et sentimental des médecins et des infirmières qui luttent contre la mort. Il a déjà le titre, E.R. (Urgences), le casting et une idée pour le cliffhanger (final d'un épisode qui laisse l'intrigue en suspens) de la première saison. Warner donne le greenlight. En 1994, NBC diffuse le pilote du show.
La scène se passe à Hollywood, dans les bureaux de la 20th Century Fox. Le téléphone sonne. David E. Kelley, scénariste à succès de la Loi de Los Angeles et futur producteur d'Ally McBeal, raconte le pitch d'un soap-opera, la vie du service de chirurgie d'un hôpital de Chicago, sans oublier le background familial et sentimental des chirurgiens qui luttent contre la mort. Il a déjà le titre, Chicago Hope, le casting et une idée pour le cliffhanger de la fin de la première saison. La Fox donne le greenlight. En 1994, CBS diffuse le pilote du show.
TF1 achète les droits de Chicago Hope, rebaptisé la Vie à tout prix, et programme la série dans le no man's land du samedi après-midi avant le grand jeu de massacre d'une diffusion chaotique, TF1 n'ayant toujours pas compris que les épisodes d'une série se regardaient dans un certain ordre. France 2 achète les droits d'Urgences, blackboule le film du dimanche soir et programme deux épisodes en prime time... ça