«Elle est désagréable votre copine.» Le commentaire est de Jean-Louis Borloo lorsqu'il débarrasse le plancher peint d'En aparté, l'émission présentée chaque samedi en access prime time par Pascale Clark. Il en est le 100e invité. Le 100e à pénétrer dans la mezzanine infernale (celle où officia l'orchestre de NPA), dernier salon cosy où l'on cause sous le feu croisé de six caméras. «Effectivement, c'est un peu angoissant pour certains invités de se retrouver cernés par des objectifs sans savoir sous quel angle ils vont être pris. Les gens qui maîtrisent parfaitement leur image en sont souvent très gênés», confie Bruno Piney, un des trois réalisateurs. Christophe Dechavanne l'était passablement, qui avait préféré s'y rendre avec son labrador. Michel Serrault n'avait, lui, pas saisi le principe de l'émission et s'y était montré insultant. L'acteur avait même souhaité s'expliquer de visu avec Pascale Clark, installée à l'écart dans sa petite régie. De là, en voix off, et «avec le beau rôle», précise-t-elle, en toute honnêteté, elle dirige son interview. Face cachée du PAF, «parce qu'on ne passe pas à la télé sans risques, ni dégâts», la journaliste laisse d'abord l'invité occuper l'espace, prendre ses repères s'il le peut. Jean-Louis Borloo s'y sent un peu «espionné», lui qui avoue n'avoir jamais découvert un millimètre de son intimité. Le voilà presque nu sur le canapé, plaidant pour son projet de réforme de l'habitat social. Mais en maître biaiseur, il déroule. Il ne semble mê
Critique
Borloo, tête à Clark
Article réservé aux abonnés
par François AUBEL
publié le 2 novembre 2002 à 1h38
Dans la même rubrique