Le groupe Amaury, propriétaire du Parisien, d'Aujourd'hui, de l'Equipe etc., change de tête, et de structure : il redevient une société anonyme classique avec un PDG, un vrai : Philippe Amaury, soi-même, détenteur du groupe à 75 % (le reste appartenant à Hachette). Depuis 1998, il occupait une place de numéro 2 à la tête du conseil de surveillance du groupe ; il sera désormais tout en haut de l'affiche. Promu au poste de grand second : Jacques Guérin, déjà directeur général du Parisien, poste qu'il conserve, est maintenant catapulté directeur général du groupe.
Gouffre. Enfin, dans le rôle du partant : Jean-Pierre Courcol, 58 ans, ex-numéro 1 du groupe en tant que président du directoire. Exit donc, comme annoncé fin octobre, l'ex-international de tennis à l'origine du revers du Futuroscope, parc d'attractions acquis sous impulsion en mars 2000, en fait un gouffre à pertes que le groupe a revendu mal , en septem bre.
A l'issue de cette partie de chaises musicales, la boutique sera-t-elle différemment gérée ? Là où Courcol fonçait, en chemise Lacoste, et plutôt en solo, Philippe Amaury, vraiment de «retour aux commandes» ana lysent certains, pilotera dé sor mais avec un homme plus posé, toujours flanqué de son cartable en cuir : Jacques Guérin, 42 ans seulement. Ce polytechnicien qui a passé dix ans chez Air France, aurait selon ses proches «une très grande écoute» : pas du genre à prendre une décision sans avoir pris la température de ses équipes. «En plus c'est un très gro