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Libération
Critique

Meurtres en cascade

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publié le 28 novembre 2002 à 1h55

Un meurtre avait ouvert le premier épisode, la semaine dernière. Beaucoup d'autres avaient suivi. Car la «petite station balnéaire de Saint-Jean», dans le sud de la France, connaît un taux de mortalité anormalement élevé et ses jeunes habitants, des loisirs particulièrement vicieux... Entre deux boums, Vanessa (Mareva Galanter, ex-miss France) et son petit copain Thomas (Xavier Lafitte) posent des micros dans le cabinet du père de celui-ci, psychiatre (Féodor Atkine). Tenus au courant des secrets de ses patients, ils les font chanter en vue de se payer un voyage pour les «States»... «C'est plutôt crade, ce qu'on fait», dit Thomas. «Ce qui est crade, c'est qu'ils ont peur de ce qu'ils font. Et tant qu'ils ont peur, ils paient», réplique Vanessa, caricature de la bimbo manipulatrice. Mais en épiant un nouveau pigeon, ils découvrent bien pire que ce qu'ils imaginaient. Vraiment bien pire... Un serial killer en Camper s'amuse à faire griller sur une chaise électrique de jeunes délinquants. Désormais, le serial killer est à leurs trousses, et à celles de leurs jeunes camarades de classe (dont la jeune Louise Monot et ses faux airs de Neve Campbell), visiblement toutes castées chez Elite et plutôt mauvais esprit sous leur T-shirt Calvin Klein.

Globalement très bien interprétée, la série en six épisodes réalisée par Jean-Teddy Filippe (plusieurs Police district à son actif) séduit facilement, avec ses effets sonores et ses lumières angoissantes, ses images d'horreur tout bonnement t