«Renégocier ? Non !» C'est ce que Marc Tessier, président de France Télévisions a déclaré, texto, aux syndicats de France 3 où, vendredi matin, la grève a de nouveau été reconduite pour 24 heures. Dans un courrier envoyé jeudi à l'ensemble du personnel, Marc Tessier et Rémy Pflimlin, directeur général de France 3, avaient posé un ultimatum pour vendredi 17 heures : «On ne peut pas aller au-delà et modifier le texte.» Ces propositions, dont on ne compte plus les moutures après dix-huit jours de grève, ont été une fois de plus rejetées par les syndicats qui les jugent «inacceptables». Mais, pour Tessier, «il y a une limite au-delà de laquelle l'équilibre financier de notre chaîne serait compromis». France 3, selon la direction, perdrait 200 000 euros par jour de recettes publicitaires du fait de la non-diffusion du 19/20. Vendredi soir, les syndicats ­ qui recueillent chaque jour l'avis des 4 000 salariés ­ ont refusé de signer l'accord. Une demande d'a men dement au texte de la direction de la CGT a été rejetée quelques minutes avant la fin de l'ultimatum : «C'est une fin de non-recevoir lapidaire, a jugé Jean-François Téaldi, de la CGT, que les salariés apprécieront à sa juste valeur.» La direction a retiré son texte et ne compte plus négocier mais «dans un souci de dialogue, entend mettre en oeuvre certaines dispositions.» De guerre lasse, le mouvement pourrait pren dre fin ce week-end ou lundi, et déjà certaines éditions locales ont pu être diffusées vendredi. La CGT recon