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Libération
Critique

Une coupe franco-russe

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publié le 30 novembre 2002 à 1h56

La grève qui affecte depuis plusieurs jours les programmes de France Télévisions, et surtout France 3, n'aura pas d'influence, ce week-end, sur la retransmission de la finale de la Coupe Davis. C'est d'ailleurs France 2 qui assure l'essentiel de la programmation, avec la possibilité de basculer sur la chaîne «soeur» en cas de besoin. Pour cette finale à domicile, Lionel Chamoulaud, responsable du tennis sur le service public, a convaincu Cédric Pioline, récent retraité des courts, de tenir le rôle de consultant de terrain. Chamoulaud espère profiter de l'intimité qui existe entre Pioline et ses camarades de l'équipe de France comme de sa sensibilité de joueur pour obtenir quelques confidences et éclairages. Histoire d'enrichir les commentaires des mousquetaires du micro que sont Lionel Chamoulaud, Michel Drey, Jean-Paul Loth et l'incontournable Nelson Montfort (sans oublier Georges Deniaud, le consultant technique).

Mais cette retransmission de la finale vaudra aussi pour le plus que devraient apporter les micros «espions» installés sur la chaise du capitaine Forget pour recueillir ses commentaires à chaud. Hélas, Chamoulaud précise qu'un évident besoin de confidentialité oblige les réalisateurs à ne diffuser que les meilleurs moments après les matchs, dans un clip nommé «les mots du capitaine». Il serait en effet fâcheux de prévenir le camp adverse d'une éventuelle blessure ou d'une soudaine baisse de moral ou de régime. Sans parler des invectives parfois crues qu'un capitai