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Libération

Chaîne parlementaire : après les favoris, les seconds couteaux

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Deux nouveaux candidats à la présidence lancés dans l'arène.
publié le 13 février 2003 à 22h13

Ubuesque. Quel autre adjectif pour qualifier l'embrouillamini de la succession d'Ivan Levaï à la tête de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN) ? A la trappe Jean-Luc Mano et Jean-Pierre Bertrand, les finalistes d'il y a deux semaines (Libération du 30 janvier), bonjour Marc Riglet-Chevanche, secrétaire général de l'information de Radio France et Richard Michel, un ancien de i-télé, repêchés de justesse hier, selon nos informations, par le bureau de l'Assemblée nationale.

Que s'est-il passé avec Mano et Bertrand pour qu'ils soient éliminés ainsi ? Officiellement, ils ne correspondraient plus «au profil» et ne seraient plus capables d'assurer une future fusion avec la chaîne avec laquelle LCP-AN partage l'antenne, Public Sénat, dirigée par Jean-Pierre Elkabbach. Bizarre, puisqu'ils avaient été choisis pour leurs bonnes relations avec le patron de Public Sénat. Officieusement, «ils ont plusieurs casseroles», croient savoir nombre de parlementaires, sans pour autant fournir la moindre queue de preuve. Il se murmure même que le président Debré aurait commandé discrètement une enquête au ministère de l'Intérieur et à la Chancellerie sur la «probité» des deux ex-futurs présidents de LCP-AN. Ce que démentait hier à Libération la Présidence de l'Assemblée.

Mauvais genre. Il faut dire que dès l'annonce des noms de Mano et Bertrand des voix s'élèvent pour dénoncer ce choix. La CFDT radio télé d'abord : Mano ? «Non content d'avoir été l'une des chevilles ouvrières de la lam