«Richard Michel à LCP-AN ? C'est le coupable idéal.» Le fielleux com pliment vise le nouveau président de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN). Il est signé d'un ancien collègue de ce journaliste. Exit Ivan Levaï, président de la chaîne depuis sa création en 2000 et son engouement pour les paillettes. Oubliés, Jean-Luc Mano et Jean-Pierre Bertrand, un temps finalistes, puis recalés pour cause de CV douteux. Le nouveau président n'a aucun de ces défauts puisque c'est un «Qui c'est ?» interloqué qui avait suivi son audition en janvier. Bonne question.
Ce journaliste de 57 ans a notamment été grand reporter sur FR3 avant de travailler avec Pascale Breugnot sur Antenne 2 dans les années 80. En 1987, il passe sur TF1 pour le magazine mensuel Médiations. Il a également travaillé sur la Marche du siècle de Jean-Marie Cavada et a obtenu le grand prix du Figra en 1994 pour un reportage sur la Bosnie. En 1999, il participe au lancement de i-télévision, dont est le numéro trois jusqu'en 2001 sous la direction de Christian Dutoit, lui-même nommé depuis peu au CSA par Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale.
«Légère préférence». Il est 10 h 15, hier, lorsque l'avenir de Richard Michel se noue. Le bureau de l'Assemblée nationale vient de se réunir. Très rapidement, après avoir rappelé son désir de «trouver un consensus» sur un nom, Jean-Louis Debré donne la parole à un de ses vice-présidents, Jean Le Garrec. Le député socialiste avoue ne connaître aucun des deux