Los Angeles
de notre correspondante
A quelques heures de l'ultimatum et de la guerre, Barry Diller a choisi de quitter son poste de PDG de Vivendi Universal Entertainment (VUE), société du groupe français Vivendi Universal. Certes, les associations avec les Frenchies sont aujourd'hui très impopulaires aux Etats-Unis où les Français sont traités de «lâches» et d'«ingrats» en raison du veto de la France à l'ONU, mais Barry Diller est avant tout un homme d'affaires et ses motivations ne doivent pas être politiques.
Plutôt que dans le cinéma, la télévision et la musique (les secteurs de VUE), son intention semble être de se consacrer au développement de ses activités sur le Web, à travers sa société USA Interactive (estimée à 10,3 milliards de dollars). Il a d'ailleurs consolidé hier sa position sur le commerce en ligne, sa grande réussite de ces dernières années, en rachetant, pour 3,3 milliards de dollars, les parts d'Expedia. com qu'il contrôlait déjà mais dont il ne possédait pas toutes les parts.
Pourtant, quand il avait accepté de devenir PDG des studios Universal, en décembre 2001, les analystes le voyaient en piste pour le rachat des activités hollywoodiennes du groupe Vivendi, quand les Français auraient échoué. La première étape l'échec de Vivendi à Hollywood s'est réalisée et concrétisée par le départ de Jean-Marie Messier, laissant le groupe avec l'une des dettes les plus importantes de l'histoire de la finance française. Dette que, par ailleurs, Barry Diller avait co