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Libération

«Metro» en quête d'argent frais

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En difficulté, le quotidien gratuit cherche un partenaire financier.
publié le 7 juin 2003 à 23h18

Quotidien gratuit d'origine suédoise cherche partenaire. Un peu plus d'un an après son arrivée sur le sol français, Metro n'en fait plus un secret : il est actuellement en pleine prospection, à la recherche d'argent frais dans les médias ou ailleurs. Ainsi frappe-t-il à plusieurs portes. Et d'abord à celle de France Soir, qui imprime déjà la version parisienne du gratuit, également présent à Marseille et à Lyon.

Et voilà que ressurgit ­ et notamment dans la Lettre de l'Expansion ­, comme il y a plusieurs mois, l'éventualité d'une fusion des deux titres. Sérieux ? La question a été posée en mai à la direction de France Soir, lors d'un comité d'entreprise. Et balayée d'un «s'il fallait croire toutes les rumeurs...». Cependant, «on sent bien que ça grenouille, affirme un salarié. On sait que des rencontres ont eu lieu. Mais, comme dans le même temps on nous annonce des tas de projets éditoriaux pour France Soir, comme le lancement d'un supplément féminin ou de livres vendus avec le quotidien, on ne comprend pas bien. On peut aussi bien envisager des prises de participations croisées entre Metro et notre propriétaire italien Poligrafici Editoriale...» La direction de France Soir se refuse pour l'instant à tout commentaire.

Metro a également pris contact avec le groupe Amaury, propriétaire du Parisien. En vain, du moins à ce jour. Le groupe, qui s'est offert 50 % du capital de l'hebdomadaire gratuit A nous Paris, a en revanche de sérieux doutes sur la viabilité d'un quotidien gratu