Lætitia a 29 ans. Blonde, cheveux lâchés sur ses épaules et les yeux clairs, elle porte un chemisier noir sans manche. Derrière elle, une plante dans son pot en osier. Patricia a 29 ans. Blonde, cheveux courts derrière les oreilles, elle a passé un petit haut rouge. Elle est assise dans sa cuisine, avec une table de bistro et deux chaises. Sabine a 26 ans. Brune, lunettes posées sur l'accoudoir du canapé où elle est installée, elle porte un confortable tee-shirt bleu clair. Derrière elle, une lampe basse. A toutes trois, il est posé la même question : «Avez-vous déjà avalé et aimez-vous ça ?» (1)
«Evidemment, dès la première fois, j'ai avalé le sperme. Ça me pose pas de problème. Mais le truc, ça a vraiment été le goût», dit Lætitia. Elle est sérieuse. Pas de rire, de sourire, rien. «Je ne m'attendais pas du tout à ce côté salé. C'est hypersalé, le sperme. Après, tu bois de l'eau, ça te donne soif. C'est comme si tu avais bu de l'eau de mer, en plus collant quoi. Je ne pourrais pas avaler des litres de sperme. Même... ne serait-ce que... bon... Le peu de sperme que tu avales, c'est pas hyperagréable. C'est plus psychologiquement agréable d'avaler qu'au niveau du goût. Moi, j'aime pas.» «J'aime pas», avoue aussi Patricia. Puis elle éclate de rire. «J'ai essayé une fois, et ça m'a... Je fais pas de régime, je sais que c'est extrêmement nourrissant et tout ça, mais moi, je ne suis pas fana de ce truc-là... J'avale pas. J'avale pas et il éjacule pas dans ma bouche. Par contre, j'