Avant TF1 et M6, Canal + inaugure une série d'émissions consacrées à l'affaire Trintignant-Cantat, qui a mis les médias en émoi durant la moitié de l'été. Ce 52 minutes est sobre, équilibré, fouillé. Il commence par une biographie parallèle des deux amants. Enquête de voisinage classique, mais particulièrement serrée. L'ancien professeur de français de Bertrand Cantat rappelle sa précoce passion pour la poésie : «Il y cherchait un aliment vital.» La voisine de village de Marie Trintignant à Uzès (Gard) se souvient de la «confection d'une grande «tarte au caca» pour le plus grand plaisir des enfants.
Périple amoureux. Sur le drame lui-même, l'enquête ne prend pas parti, constate simplement que «deux versions s'opposent, deux clans s'affrontent». On n'entre pas dans le détail de savoir qui a donné des gifles en premier, de quelle ampleur, et sous l'emprise de quelle substance la justice s'en chargera bientôt. L'intérêt réside dans la peinture d'un périple amoureux par de nombreux témoins. L'entourage de Bertrand Cantat (sa famille, son ex-femme, les membres du groupe Noir Désir) a commencé à sortir du silence la semaine dernière. Des proches de Marie Trintignant ont alors embrayé, pour apporter leur touche au mémorial. A peu près tous témoignent sur Canal +. Proche de Marie, la chanteuse Lio, qui a participé au tournage à Vilnius, raconte qu'au début de sa liaison avec le chanteur, à l'automne 2002, l'actrice amoureuse lui est apparue «solaire». Quelques mois plus tard, dans