Il faut en profiter, cette cinquième et avant-dernière saison de Sex and the City ne comporte que huit malheureux épisodes. Logique, l'actrice principale Sarah Jessica Parker, alias Carrie, était enceinte au moment du tournage. Les scénaristes et la production de la chaîne HBO ont donc conçu une saison sur mesure pour la comédienne. Cela n'a pas empêché la série de casser la baraque l'année dernière et de battre tous ses records avec quelque 7 millions de spectateurs à la diffusion de chaque épisode.
A l'usage des lambins, rappelons que Carrie, Samantha (Kim Cattral), Miranda (Cynthia Nixon) et Charlotte (Kristin Davis) sont quatre trentenaires new-yorkaises friquées, monstrueusement bavardes et structurellement portées sur le cul. Le cul ou, le cas échéant, l'amour. A l'aube de cette cinquième saison, Carrie l'éditorialiste, dont la chaude voix off ponctue efficacement chaque séquence, a déjà connu deux romances malheureuses. Elle en vient à considérer New York comme l'unique grand amour de sa vie. Charlotte vient, elle, de divorcer tandis que Miranda traverse la douloureuse épreuve de l'apprentissage maternel. C'est bien gentil, un bébé, mais plus question de faire du shopping ou de fréquenter les bars à blind dates. Quant à Samantha l'irréductible, elle reste fidèle à son credo : «Avec les hommes, c'est donnant donnant : chatte contre foutre.» Histoire de lancer cette saison sur des bases élevées, le premier épisode surprend nos quatre amies en pleine Fleet Week, folle sem