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Libération
Critique

«24 Heures chrono» passe la troisième

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Aux Etats-Unis, la nouvelle saison démarre. Bonnes critiques mais audience en baisse.
publié le 8 novembre 2003 à 1h47

Dans les rues de Los Angeles, un van se faufile. A l'intérieur, un homme manipule une bombe. Le véhicule s'arrête derrière les bureaux de l'Agence pour la santé publique : l'homme y largue la bombe, ainsi qu'un cadavre à moitié décomposé. Il est 13 h 02 : la troisième saison de 24 Heures chrono vient de débuter. C'était le 28 octobre aux Etats-Unis : 11,6 millions de personnes regardaient ­ un bon score, bien qu'en baisse de 2 millions par rapport à l'an dernier (1). Si certains commentateurs hésitent encore («meilleur show télé» pour les uns, «du niveau de Dynasty» pour les autres) la plupart apprécie qu'ils «arrivent encore à nous surprendre».

Que peut-on révéler ici, alors que Canal + diffuse la saison 2, sans rien briser du suspense ? Que l'action se déroule trois ans après la fin de la saison 2 ; que Kim Bauer, la fille, travaille désormais au Cen tre antiterroriste (CAT) ; qu'une menace biologique pèse sur Los Angeles ce jour-là, alors que la campagne électorale pour la présidence des Etats-Unis bat son plein et que deux des principaux candidats se retrouvent, justement, à Los Angeles pour un grand débat. Quelle menace ? Enorme bien sûr, se chiffrant en millions de morts potentiels. Objet du chantage : si les autorités ne relâchent pas un baron de la drogue, une épidémie de pneumonie virulente frappera la Californie. A part ça, le CAT regorge de nouvelles recrues âgées de 23 ans maxi (preuve, selon un journaliste, que la Fox essaie de draguer une audience «jeune» qui lu