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Libération

En 2004, la pub a mis le turbo.

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Les annonceurs ont davantage investi qu'en 2003, surtout les constructeurs automobiles.
publié le 11 février 2005 à 0h29

Et vroum : après un réveil en douceur en 2003, grandement alimenté par les yaourts de Danone, la pub a vrombi en 2004. Total, une hausse de 10,2 %, selon le bilan présenté hier par la société d'études TNS Media Intelligence. Merci qui ? Merci aux constructeurs de voitures qui ont enchaîné les lancements de modèles (Salon de l'auto explique) et l'ont fait savoir. Avec une mention spéciale pour Renault, qui reprend sa place historique de numéro 1 des annonceurs (298 millions d'euros sortis de son moteur)...

En revanche, la pub ne dit pas merci à... Nicolas Sarkozy. Et, en particulier, aux accords sur la baisse des prix conclus sous son égide, en juin, avec la grande distribution et les fabricants de produits de grande consommation. «L'application de ces accords a miné la croissance des investissements publicitaires», affirme Eric Trousset, directeur marketing du pôle investissements publicitaires de TNS. Car, pour préserver leurs marges, les industriels de la grande conso ont rogné sur la pub à partir de septembre.

Tous les médias n'ont pas profité à parts égales des 18,2 milliards flambés par les annonceurs. Faits marquants.

La télé se ravitaille aux magazines.

A première vue, la télé, avec une croissance de 6,4 % de ses recettes publicitaires, n'a pas fait une année formidable. Mais, comme le souligne Eric Trousset, «la télé, faut s'en méfier». Affectée par les accords Sarkozy, elle a su compenser en s'attirant les bonnes grâces de la voiture et des télécoms. Et de la presse, au