Ils sont seize, un seul en sortira vainqueur. La recette de la télé-réalité ne bouge pas d'un poil mais, plutôt que des roses, ce sont des pains qu'il s'agit cette fois de distribuer. Sylvester «Rocky» Stallone s'est donné pour mission de dénicher la nouvelle star de la boxe, catégorie poids moyens, avec l'aide de l'ex-champion du monde Sugar Ray Leonard. La carotte : un million de dollars et un combat au Caesars Palace de Las Vegas. Le premier épisode commence plutôt mal : «la vie est un combat», «votre famille est votre fondation», «c'est à propos d'amour, de dignité et de courage», «qui osera être un grand ?», autant d'incitations à déclencher la zapette. On aurait sans doute tort.
Tous les candidats de The Contender sont de vrais boxeurs, et chaque élimination se règle sur le ring. Malgré une mise en scène parfois envahissante, le suspense lié à l'issue d'un affrontement reste entier. Un combat par épisode, c'est la règle. Difficile d'imaginer plus belle affiche que le premier d'entre eux. Pour la côte Est les candidats ont été séparés en deux équipes afin d'organiser des challenges façon Koh Lanta , Peter Manfredo, 24 ans, une tête de tueur, repéré comme étant un des plus forts de son camp. Pour la côte Ouest, Alfonso Gomez, mexicain, présenté quelques minutes plus tôt comme «combattant inconnu», sur qui on n'imaginerait même pas parier un euro. Plus frêle, une gentillesse débordante dans les yeux, pas de muscles saillants. Pourtant, c'est ce dernier qui a demandé le