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Kiosques: le conseil de Paris délibère aujourd'hui.

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publié le 26 septembre 2005 à 3h50

Pour ce qui est du panache, Fernando Alonso a dû se contenter de la pole position dans le Grand Prix du Brésil. Tout au long des 305 kilomètres de la course, le petit espagnol a subi une fois encore la supériorité des McLaren-Mercedes. Très vite, le pilote Renault a compris que son désir de remporter son premier titre mondial des pilotes de F1 ne pourrait pas s'agrémenter d'une septième victoire.

Comme ce fut souvent le cas au cours de la seconde partie de cette saison, Alonso s'est contenté d'assurer l'essentiel. Hier, sur l'exigeant circuit d'Interlagos tracé dans les faubourgs de São Paulo, il était simplement question de monter sur le podium sans trop se préoccuper de la position de Kimi Raikkonen, le seul à pouvoir encore mathématiquement le coiffer sur le poteau.

A quelques instants du départ, plus que du ciel noir et menaçant, Alonso se souciait de la présence à ses côtés de la McLaren grise de Juan Pablo Montoya. Le Colombien n'avait rien à perdre, juste une course de plus à gagner. Soit l'exact contraire de son adversaire.

Sillage. Et, après un tour passé au ralenti derrière la voiture de sécurité pour dégager les voitures de David Coulthard et Antonio Pizzonia qui s'étaient accrochés au départ, Fernando Alonso n'a pas tenté le diable pour retenir Montoya dans son sillage. Le pilote McLaren-Mercedes n'a pas d'égal pour se remettre dans le rythme à la suite d'une neutralisation et c'est en coup de vent qu'il s'est retrouvé devant la Renault de l'Espagnol.

Dès lors, la co