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Libération

Le «Libération» de l'avenir est en jeu, Par la Société Civile des Personnels de ""Libération""

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publié le 26 novembre 2005 à 4h40

Le conseil de surveillance de la Société civile des personnels de Libération, représentant les salariés-actionnaires du journal, salue l'ouverture des négociations et réitère sa demande de voir le conflit social se régler dignement et par des départs volontaires. Il rappelle l'engagement pris par Edouard de Rothschild, lors de son entrée au printemps 2005 dans le capital du journal (38,87 %), d'accompagner le développement de Libération, notamment par le financement des projets. Le conseil de surveillance n'approuvera les réformes que si elles créent une perspective claire pour Libération.

Le conseil de surveillance ne nie pas la nécessité d'engager un plan d'économies, mais il veillera à ce que le journal ne soit pas privé des moyens indispensables à un quotidien de qualité. Comme par le passé, il restera vigilant sur la préservation de l'indépendance rédactionnelle.

Ces quatre journées de grève, intenses en débats et ponctuées de propositions, sont le signe de la capacité de l'équipe à se renouveler, inventer et prendre en main son avenir. Libération vit un moment très fort de son histoire qui n'a jamais été calme ni banale. Une nouvelle fois se manifeste l'esprit de lutte qui fait souvent sa marque. L'équipe reste mobilisée dans l'unité et la responsabilité.

Libération est à un tournant et il nous appartient tous ensemble de regarder plus loin. La pérennité du titre, dans l'environnement incertain créé par les mutations économiques, technologiques et sociétales, ne sera assu