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Libération

«Match»: Genestar jusqu'à nouvel ordre.

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Hachette Filipacchi veut calmer le jeu et dément l'éviction du directeur de la rédaction.
publié le 29 novembre 2005 à 4h43

Alain Genestar, directeur de la rédaction de Paris Match, reste à son poste. Du moins jusqu'à nouvel ordre. Non, Arnaud Lagardère, propriétaire de l'hebdo, ne le visait pas lorsqu'il dissertait vendredi sur les journalistes «que l'on vire» (Libération d'hier). Non, Nicolas Sarkozy, ami d'Arnaud, n'a pas eu la peau d'Alain Genestar, jugé coupable par le ministre de l'Intérieur d'avoir publié fin août, en couverture, une photo de Cécilia Sarkozy avec le publicitaire Richard Attias...

Tel est, en substance, le message diffusé hier à plusieurs reprises par Gérald de Roquemaurel, patron du groupe Hachette Filipacchi Médias (filiale du groupe Lagardère) auquel appartient l'hebdo. Objectif : calmer le jeu, alors que la rédaction de Paris Match avait décidé de se réunir en assemblée générale sur le cas Genestar, présumé viré depuis la parution du fameux numéro d'août ; et sans doute aussi faire retomber l'étalage médiatique des petites affaires du titre. Bref, éviter toute mauvaise pub.

«Sur le gril». Alors, sauvé, Genestar ? «Pour combien de temps, c'est toute la question, affirme un salarié. Si c'était si simple que ça, il serait venu lui-même à l'assemblée générale démentir les rumeurs.» «Il y a déjà des spéculations sur le nom de son successeur. On parle du patron de Télé 7 jours, Patrick Mahé», ajoute une autre. «C'est dur pour Alain. Il ne peut pas aller à un dîner sans qu'on lui demande s'il reste en poste», plaide un autre, qui a sa version des faits : «Arnaud, qui est vraimen