La science-fiction, le fantastique et l'horreur ont leur chaîne thématique. Son nom : SciFi (prononcez «Saï-Faï»). Provenance : les Etats-Unis, où elle a fait ses premiers pas il y a treize ans. Destination : CanalSat. Dans la soute : séries, téléfilms, films et (un peu de) magazines. La chaîne a débuté vendredi à 20 h 45 sur les chapeaux de roues, avec la nouvelle version du space opera Battlestar Galactica, diffusée en exclusivité française sur SciFi (et en version multilingue).
L'idée de base est restée la même l'errance dans l'espace des derniers survivants d'une société futuriste entièrement décimée par une mystérieuse armée de cyborgs. Mais le traitement se veut le plus réaliste possible. Total ? Une sorte de NYPD Blue dans l'espace. Les caméras tremblent tandis que les personnages principaux sont loin d'être des héros. Après Galactica a suivi Trekkies, un documentaire un rien moqueur sur les fans de Star Trek, puis les premiers épisodes de... Star Trek justement, et de la Quatrième Dimension.
Public averti. Cette soirée inaugurale était finalement assez représentative de ce qu'est la grille type de la chaîne, entre grands classiques (Soleil vert avec Charlton Heston), références pointues (Videodrome de David Cronenberg ou la série American Gothic, coproduite par Sam Raimi) et inédits (la série animée les Décalés du cosmos, la série Tremors, dérivée des films de séries B du même nom...), sans oublier les nanars bouche-trou de rigueur (Beastmaster et autres Batman Forev