Le quotidien britannique Financial Times va supprimer cinquante emplois de journalistes, soit 10% de ses effectifs, en fusionnant ses rédactions papier et Internet, a annoncé mercredi le groupe Pearson, la société éditrice du journal.
Le projet vise à créer «la rédaction multimédias la plus intégrée au monde» et à mieux superposer les processus de publication et de production des éditions imprimées et Internet du FT, explique Pearson qui, en France, édite le quotidien économique «Les Echos». Le FT, véritable coqueluche des financiers internationaux, vend selon sa direction 447.000 exemplaires quotidiens dans les 140 pays où il est diffusé et a réalisé en 2005 un bénéfice de 2,9 millions d'euros. Son site Internet compterait pour sa part près de 85.000 abonnés payants.
«L'industrie des médias est confrontée à un gigantesque défi touchant ses structures et ses pratiques de travail, conséquence des besoins d'une évolution rapide de l'édition numérique», a déclaré Lionel Barber, directeur de la publication lors d'une assemblée générale réunissant les 500 employés de l'entreprise. Le Financial Times doit épouser et conduire ces changements».
La direction du FT estime que sa réforme va simplifier la fabrication des quatre éditions régionales: britannique, Europe continentale, Asie et Etats-Unis, et augmenter la production sur l'Internet. Les journalistes, éditeurs et personnels de production, devront désormais travaill
Au «FT», plus de multimédia, moins de journalistes
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(©FT.)
par G.T., avec AFP
publié le 13 juillet 2006 à 7h00
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