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Canal + fait le joint

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Arrivée d'Ardisson, de Ferrari et d'une série américaine «cannabique» dans la nouvelle grille des programmes de la chaîne cryptée.
publié le 1er septembre 2006 à 23h08

«Bertrand zblouiheut, Rodolphe zblouimer, zblouizbloui Ardisson, zbloui zbloui Ferrari, et Groland en clair.» C'est ainsi, que, appelé sur scène pour faire la retape de son Groland du samedi soir, Jules-Edouard Moustic a résumé ­ en crypté ­ la rentrée de Canal +. Assez juste. Ajoutons cependant la zbloui zbloui fusion TPS-CanalSat (lire ci-contre). Car c'est par l'annonce du feu vert de Bercy que Bertrand Méheut, président du groupe, a ouvert hier au théâtre du Rond-Point la conférence de rentrée de la chaîne. Une annonce saluée par les applaudissements nourris des premiers rangs où se parquent les animateurs, ravis de la bonne santé financière du groupe qui pourra ainsi leur assurer d'aimables émoluments.

Politique. Des émoluments qu'ils n'auront pas volés, mauvaises langues. Car Rodolphe Belmer, directeur général de Canal +, a fixé le cap. Il faut faire, attention les yeux, de «l'original programming». C'est-à-dire, si on a bien compris, des programmes maison, que ce soit des émissions de plateau ou des fictions. Ainsi, Canal recycle l'En aparté du samedi en un En aparté quotidien et déjeunatoire. Le principe reste le même (Pascale Clark dans les oreilles et pas à l'antenne) mais se mâtine d'infos, de chroniques et de débats. Le soir, dans son Grand Journal, Denisot s'acoquine avec quelques nouveaux venus, dont, présidentielle oblige, Jean-Michel Aphatie. Un Denisot toujours au top niveau humour, ainsi qu'il l'a montré hier : «