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Libération
Interview

«J'ai des regrets, mais pas d'échec»

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publié le 1er septembre 2006 à 23h08

Le mercato télé, vous vous souvenez ? Avant l'été toutes les chaînes se sont mises à se piquer leurs animateurs. Las, pas une de ces nouvelles recrues n'a passé de véritable entretien d'embauche. Heureusement, Libération et son service «SOS DRH en détresse» sont là. A l'aide de véritables questions de DRH, nous leur avons fait passer l'entretien qu'ils n'ont pas subi. Aujourd'hui, Laurence Ferrari, 40 ans, passée de TF1 à Canal +.

Que pensez-vous pouvoir apporter à l'entreprise ?

Ma capacité à m'enthousiasmer pour un nouveau projet, les dix-huit ans d'expérience professionnelle en télé et radio qui sont derrière moi. Mon ton, un certain style, qui n'a rien de révolutionnaire mais qui est empreint de bon sens et d'autonomie de pensée. Ainsi qu'une capacité de travail importante et une aptitude à gérer le direct.

Définissez l'emploi auquel vous postulez...

C'est installer une émission d'information politique récurrente au cours d'une année électorale majeure, d'y amener un ton, une crédibilité, c'est évident sinon vous auriez pris un animateur et pas un journaliste. L'idée, c'est de décrypter la campagne électorale, de montrer tout le back-office. Environ 60 à 70 % de reportages et, à la fin, une interview de 15 à 20 minutes.

Qu'est-ce qui ne vous plaisait pas dans votre emploi précédent ?

Rien ne me plaisait pas, mais tout me plaît dans ce que je vais faire.

Pourquoi avez-vous quitté votre emploi précédent ?

Je ne l'ai pas quitté, c'est un choix positif. Je n'ai pas reg