Ah non mademoiselle, vous ne pouvez pas écrire que... Enfin monsieur, je ne vous ai pas interrompu, alors laissez-moi commencer cet article... Veuillez pardonner, chers lecteurs, ce débat inopiné entre les auteurs de cet article, à la lecture duquel, vous l'aurez compris, le débat du jour, c'est le débat. En cette année élyséenne, la télé n'a que ce mot-là à l'antenne. France 2 en fait même sa pub : «100 % débat, 0 % langue de bois.» Oui, la nouvelle émission de Guillaume Durand, Esprits libres, c'est du débat, l'Arène de France de Stéphane Bern du débat, et Laurent Ruquier, dont le On n'est pas couché commence ce samedi en lieu et place d'Ardisson, du débat et encore du débat. C'est aussi le fond de commerce de Fogiel sur M6, ce sera celui de Frédéric Taddeï dans sa quotidienne culturelle sur France 3 et, cette semaine, France 24, «la CNN à la française» de Chirac, a dévoilé sa ligne éditoriale à base de... débat. Tandis qu'entre deux flashs, LCI et i-Télé nous en gavent: Politiquement show (LCI), i-Débat (i-Télé), Ferry-Julliard (LCI), N'ayons pas peur des mots (i-Télé)... Libération se devait d'organiser son propre débat: deux journalistes, une engueulade et un thème en forme de question.
La fabrique à scandales ?
Que penser de la fusion Suez-GDF? Des huîtres d'Arcachon? De l'abstinence sexuelle de Paris Hilton ? Et hop, un petit débat télé. Nombre de joueurs minimum : deux. Si possible d'un avis contrair