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Libération

Demain, «Libé»

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par Société civile des personnels de Libération et La Société des rédacteurs de Libération
publié le 27 septembre 2006 à 23h27

Aujourd'hui se tient un conseil d'administration capital pour la survie de Libération. Nous arrivons au terme du dispositif intérimaire de cogérance entamé en juin. Ce système est fondé sur le partage des responsabilités entre le PDG, Vittorio De Filippis, journaliste du service Economie, ex-gérant de la Société civile des personnels de Libération (SCPL), élu par les salariés du journal, et le directeur général, Philippe Clerget, ancien directeur général de l'Usine nouvelle, choisi par Edouard de Rothschild. Retour sur vingt-deux mois de cohabitation chaotique avec son nouvel actionnaire de référence.

29 novembre 2004. Le financier Edouard de Rothschild annonce des discussions en vue d'une participation correspondant à un investissement de 20 millions d'euros qui doivent servir au développement de Libération.

20 janvier 2005. Les salariés du quotidien se prononcent par vote sur son entrée au capital. Le scrutin est serré, l'acceptation de l'augmentation de capital se joue à une voix dans l'un des collèges des votants, celui des administratifs et commerciaux. Edouard de Rothschild entre à hauteur de 38,87 % dans le capital du journal.

Avril 2005. Le tour de table bouclé, Rothschild devient l'actionnaire de référence avec 38,87 % du capital. La Société civile des personnels de Libération conserve 18,45 %, la minorité de blocage en droits de vote ainsi que l'ensemble de ses droits moraux, comme le droit de veto sur la nomination du directeur de la rédaction