A l'issue d'un conseil d'administration de Libération hier, un communiqué commun a été rédigé par l'ensemble des participants (lire ci-dessous). Un nouveau conseil a été programmé le mardi 7 novembre. Il devra décider de la stratégie de relance du titre. Dans l'intervalle, le projet porté par la Société civile des personnels de Libération (SCPL) sera affiné et évalué au regard des pistes de refondation avancées par l'actionnaire principal, Edouard de Rothschild.
Fin juin et après le départ de son cofondateur Serge July, Libération est entré en cogérance. Après un vote du personnel (60,5 % de oui) Vittorio De Filippis, journaliste au service économie, ex-gérant de la SCPL, est devenu PDG intérimaire. Philippe Clerget, ancien directeur général de l'Usine nouvelle, choisi par Edouard de Rothschild, a été nommé directeur général délégué. Tout l'été, la direction a listé des mesures d'économie propres à dégager 4 millions d'euros en année pleine. Dans le même temps, un audit des comptes mettait à jour une perte beaucoup plus grave que celle escomptée. Mais le volet de relance du titre n'a pas pour autant été oublié. C'est l'un des piliers de toute stratégie visant à pérenniser le journal. Tout l'été, des projets émergent tant sur le Web, comme la création d'une webradio, que pour le quotidien papier.
Mais à la veille du conseil d'administration du 27 septembre dernier, brutalement, l'actionnaire principal annonce par voie de presse son intention de présenter so