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Libération

Nouveau délai à «Libération»

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Un plan prévoyant plus de 100 suppressions d'emplois a été présenté au conseil d'administration. Nouvelle réunion lundi.
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publié le 8 novembre 2006 à 0h00

Les actionnaires de Libération, divisés sur les moyens de sauver le journal du dépôt de bilan, se sont donné jusqu'à lundi pour discuter d'un nouveau projet, prévoyant plus de 100 suppressions d'emplois, hier, à l'issue d'un conseil d'administration de plus de quatre heures. Ils se réuniront le 13 novembre pour un nouveau conseil d'administration, le cinquième depuis fin septembre.

Lors de la réunion d'hier, ils ont pris connaissance de l'audit effectué la semaine passée par l'administrateur délégué de la Libre Belgique, François Le Hodey. C'est sur la base de ses conclusions que de nouvelles discussions vont commencer entre la Société civile des personnels de Libération (SCPL, 18,4 %), la direction financière, François Le Hodey et le cogérant de Libération, Philippe Clerget, nommé par Edouard de Rothschild, actionnaire principal (38,8 %).

Le Hodey propose une nouvelle organisation du journal, conduisant à la suppression de plus de 100 postes (entre 101 et 106) sur 280 salariés. Edouard de Rothschild a précisé que ce schéma n'engageait que François Le Hodey. Le nombre de suppressions de postes envisagé correspond pourtant au chiffre qu'il avait avancé lui-même fin septembre.

«Quels financements sont assurés ? Est-il possible de faire un journal de qualité avec autant de suppressions d'emploi ?» s'est interrogée la gérante de la SCPL, Catherine Maussion. «On a dit qu'on se mettait autour de la table pour voir s'il y avait quelque chose à tirer de t