Manifestement, la formule «collection fantastique» fait recette. Après l'intéressant quoique inégal recueil Masters of Horror réunissant vieilles gloires (Carpenter, Argento, Hooper) et jeunes pousses (Miike, McKee) de l'épouvante, diffusé en janvier sur Canal +, voici la contribution australienne qui déboule sur nos écrans ce soir. Cette fois, c'est un casting de forte taille qui est à l'honneur avec huit moyens métrages signés Rob Bowman (réalisateur d'Elektra) et Mark Haber. La bonne ou la mauvaise nouvelle, selon qu'on soit sensible ou non à l'univers de Stephen King, c'est que tous les films sont adaptés des nouvelles de l'infatigable vicelard à lunettes. Comme souvent chez l'auteur fantastique le plus prolifique de sa génération, chaque histoire repose sur une idée simple qu'il presse comme un citron pour en extraire jusqu'à la dernière goutte. Exemples avec les deux premiers épisodes de ce soir. Dans le premier, Battleground, c'est plutôt réussi. William Hurt est un tueur professionnel qui, après avoir froidement exécuté un fabricant de jouets, doit affronter la vengeance de petits soldats de plastique méchants comme des gales. L'astuce de cet épisode bourré d'effets spéciaux rigolos, c'est l'absence de dialogues, artifice qui ajoute un ingrédient d'étrangeté plutôt bienvenu. Le second épisode, en revanche, Crouch End, est presque complètement raté. Il raconte l'interminable errance d'un couple de jeunes mariés américains friqués dans un qu
Critique
Le plastique, c'est fantastique
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par Bruno Icher
publié le 23 février 2007 à 6h16
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