La crise du quotidien le Monde se poursuit au tribunal. Cinq sociétés de personnels du groupe Le Monde ont mandaté leur avocat pour engager une requête en nullité contre l'élection d'Alain Minc à la tête du conseil de surveillance, a déclaré a responsable d'une de ces sociétés, confirmant une information de Presse News.
"La société des rédacteurs du Monde, la société des employés du Monde, la société des cadres du Monde, la société des personnels du Monde et la société des personnels des Publications de la vie catholique (PVC) ont mandaté leur avocat le 18 juillet pour déposer une requête en nullité contre la réélection d'Alain Minc", a indiqué la présidente de la société des personnels de PVC, Valérie Hurier. Elle précise que les les représentants des personnels continuent à “privilégier un compromis trouvé par médiation”, mais souhaitent “ que cette médiation se fasse dans un cadre judiciaire, avec un durée, des conditions explicites",.
Si Alain Minc donne son accord à l'ouverture d'une médiation judiciaire, le tribunal de commerce devrait nommer un médiateur, dont le nom peut être soumis par les différentes parties. Dans ce cadre, la durée de la médiation est de trois mois maximum, renouvelable une fois.
Mi-juillet, le directeur délégué du Monde, Eric Fottorino avait indiqué qu'Alain Minc et la société des rédacteurs du Monde étaient convenus du principe d'une médiation pour résoudre la question du maintien à la tête du conseil de surveillance du groupe le Monde de l'influe