Un mouvement de grève d'une partie du personnel (les techniciens de la régie) a empêché ce midi la diffusion du journal de la mi-journée de
. En revanche, la soirée électorale de
, qui menaçait d'être perturbée, voire annulée, a débuté normalement à 19 heures.
Le SNPCA (Syndicat national des personnels de la communication et de l'audiovisuel)-CGC, à l'origine du mouvement de grève, a suspendu son mouvement en début de soirée.
Le syndicat avait déposé, seul, fin février, un préavis de grève à durée indéterminée à partir du 9 mars pour protester contre des projets de réorganisation de la télévision pûblique. Le syndicat demande
"le retrait de la réforme illégale que France Télévisions voudrait mettre en place à marche forcée"
et qui n'a pour but, selon lui,
"que de vider les chaînes de leurs salariés"
.
Le syndicat voudrait obtenir des concessions de la direction sur la réforme engagée pour dégager des synergies entre les différentes entités du groupe. Notamment qu'il n'y ait
"pas de transferts de personnel"
et qu'il y ait un maintien des conventions collectives des salariés. L'action de la CGC ne vise pas la réforme du financement de l'audiovisuel public, lancée au début de l'année, a confirmé Jean-Jacques Cordival.
La direction de
, qui a reçu les 26 février et 6 mars les représentants du SNPCA-CGC, a proposé de
"mettre en place le plus rapidement possible une instance spécifique de concertation et de suivi"