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Libération

La déontologie à la rescousse

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Etats généraux. La pratique du journalisme au cœur d’un débat public hier.
publié le 2 décembre 2008 à 6h51

«Les journalistes ne sont pas à considérer comme une plaie mais comme le carburant de l'avenir.» Des mots rassérénants à l'égard d'une profession inquiète et dont l'avenir se trouve aussi sur la table des Etats généraux de la presse.

Bruno Frappat, président du directoire de Bayard, a fait le point hier, lors d'une journée de débat public à la Maison de la radio à Paris, sur les travaux de son groupe consacré à l'évolution des métiers du journalisme. «Il faut conforter le journalisme dans le sens de l'exigence, de la qualité de l'écriture, de l'expertise et du terrain», a-t-il souligné. Dans un vibrant plaidoyer, l'ancien patron de l'Express Denis Jeambar a réaffirmé la valeur de l'écrit. «La presse doit s'échiner sur ses spécificités», a insisté l'aujourd'hui directeur des éditions du Seuil, qui la voit comme «un bassin de décantation» alors qu'Internet, lui, «ne se repose jamais».

Après la formation des journalistes, le pôle de Bruno Frappat vient de commencer à plancher sur la déontologie. Le gros morceau des droits d'auteur est au menu de la semaine prochaine. «Nous voulons trouver quelques propositions simples et pratiques», a-t-il expliqué. Qui seront insérées avec celles des trois autres groupes dans un livre vert, fin décembre. Concernant la formation, le groupe de travail «se réjouirait d'un regroupement des écoles de journalisme avec un projet commun», a précisé Claude Sales, ex-PDG de Télérama, leur nomb