Menu
Libération

Les rédactions en quête de reconnaissance

Article réservé aux abonnés
Presse. Hier, lors d’une édition spéciale, les Assises du journalisme ont présenté leurs propositions.
publié le 21 janvier 2009 à 11h04
(mis à jour le 21 janvier 2009 à 11h04)

A deux jours du discours de Nicolas Sarkozy sur la presse, les Assises du journalisme ont tenu hier une édition spéciale à la Maison des Métallos à Paris. Le timing était de circonstance. Depuis le lancement des Etats généraux de la presse le 2 octobre, les associations et syndicats de journalistes, qui ont souvent eu le sentiment de jouer la cinquième roue du carrosse, se sont réunis plusieurs fois pour trouver un moyen de faire entendre leur voix. Ils n'ont en général pas rejeté le Livre vert (1), synthèse des travaux des quatre ateliers. Mais il leur paraissait important de porter leurs propositions et de pointer celles qui font défaut en plus des 90 préconisations émises. Le souhait de Jérôme Bouvier, président de Journalisme et Citoyenneté qui organise les Assises, était de rassembler «tous les acteurs de la profession et tous les citoyens» pour dire «en toute liberté ce que veulent les journalistes et les lecteurs, et ce qu'ils ne veulent pas pour l'avenir de leur profession».

Trois ateliers («Indépendance», «Droit du public/déontologie», «Qualité de l’information») ont planché chacun de leur côté dans la matinée. Ce travail collectif a été restitué l’après-midi en assemblée plénière où a été mise sur la table une quinzaine de propositions. En matière de déontologie, il a été proposé entre autres d’inscrire dans la Constitution le droit du public à une information de qualité, de définir un statut du médiateur, d’inscrire dans la convention collective d