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Arte reste à quai à Orsay

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Rentrée radios et télés (1/7). Saison plan-plan sur la chaîne franco-allemande.
publié le 26 août 2009 à 6h53
(mis à jour le 26 août 2009 à 6h53)

Connaissez-vous ce grand escogriffe de Joël Wirsztel ? Non ? Wouah les nuls : Wirsztel, c'est le patron d'une lettre professionnelle sur l'audiovisuel, Satellifax. Et, tenez-vous bien, à chaque conférence de presse, c'est lui qui, rite immuable autant que mystérieux (et un peu déprimant aussi), entame la séance des questions des journalistes. Hier, lors de la conf d'Arte au musée d'Orsay, Joël n'a pas failli à la tradition, interrogeant Jérôme Clément, propriétaire de la concession à vie Arte France, sur la rumeur de son remplacement par feu la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel. Et si Joël Wirsztel s'invite dans cet article, c'est qu'à suivre la conf d'hier, il semble presque aussi intéressant de parler de lui que d'Arte, dont les patrons n'avaient pas l'air plus convaincus que ça de leur camelote.

Le Web ? Ça va, merci. La catch-up TV Arte+7 qui permet de revoir les émissions pendant une semaine ? Tranquille, tranquille et même que le service sera disponible sur le futur téléviseur Philips Net TV, directement connecté à Internet. L'audience ? Très bien en Allemagne et pas mal en France. Du moins en août. Les autres mois, on n'en entendra pas parler. L'argent ? Inch'allah ça ira, espère Jérôme Clément, si Frédéric Mitterrand, «ami personnel», y va de sa piécette.

Et les programmes, alors ? On sent, dans «la liberté créatrice» que revendique Gottfried Langenstein, patron allemand d'Arte, comme une mollesse. Un es