Il paraît que les salariés de RFI défilent à l'Espace info projet (EIP), depuis l'ouverture du plan de départs volontaires le 28 octobre. En deux semaines, selon nos informations, près de 300 salariés y auraient pris rendez-vous. Cela ne signifie pas, bien entendu, que 300 personnes sont candidates au départ. Jusqu'à hier, 77 salariés auraient exprimé leur envie de partir, sur les 103 rendez-vous qui ont déjà eu lieu. «Certains viennent parce qu'ils souhaitent vraiment partir, affirme Raphaël Reynes, délégué CFDT (syndicat minoritaire de la station). Les autres viennent juste pour s'informer des possibilités de mobilité interne, ou sont inquiets pour leur poste.»
Côté intersyndicale (FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT), en lutte depuis des mois contre le plan social (le PSE, plan de sauvegarde de l'emploi) qui prévoit 206 suppressions de poste, on explique que ces rendez-vous sont l'occasion «d'avoir accès à son dossier, et de connaître son ancienneté réelle au sein de la station, explique Nina Desequelle, du SNJ. Moi-même, je vais prendre rendez-vous, mais je ne compte pas du tout partir de RFI !» L'intersyndicale assure ne pas avoir «l'intention de bloquer les départs volontaires» mais veut «s'opposer aux départs contraints» qui auront lieu s'il y a moins de 206 volontaires au départ.
Les salariés de l’entreprise ont jusqu’à fin novembre pour se prononcer. Les dix jours suivants permettront, côté salarié, de se rétracter et, côté