C'était à la fin de la semaine dernière, Orange et Deezer officialisaient, discours-PowerPoint-petits fours à l'appui, leur accord commercial dans un salon chic du VIIIe arrondissement de Paris. Mine de rien, l'événement est de taille pour le marché de la musique en ligne en France.
Malgré une précédente opération avec SFR, soldée par un bide, c’est la première fois que le site d’écoute en ligne Deezer s’associe à tel point avec un acteur de taille des télécoms. Pour la plateforme française, créée en 2006, l’objectif est simple : vendre un maximum d’abonnements «Premium +», cette formule qui permet d’écouter sur divers appareils (mobile, ordinateur…) les quelque 7 millions de titres de son catalogue. Côté Orange, le site de streaming aux 20 millions d’utilisateurs en Europe constitue un produit d’appel de choix.
Les deux acteurs se devaient donc de faire les choses en grand pour annoncer leur union. En chemin vers la conférence de presse, on pouvait ainsi croiser d’improbables belles plantes à perruque occupées à tripoter nonchalamment des instruments de musique repeints couleur Modem : orange.
Nietzsche. En introduction, les journalistes et producteurs de musique conviés ont eu droit à une formule toute faite du directeur des contenus de l'opérateur, Xavier Couture, qui s'emballe direct et dégaine du Nietzsche : «Sans la musique, la vie serait une erreur.»
Visiblement, la formule marche aussi pour les offres de rentrée d’Orange, qui entend p